La France a souligné jeudi son attachement à la liberté de la presse et de l'information en République démocratique du Congo, où RFI n'est plus reçu, lors d'une rencontre à Paris entre les ministres français et congolais de la Coopération, selon le Quai d'Orsay.
Lors de leur entretien, Henri de Raincourt et Raymond Tshibanda, ont "évoqué la situation de RFI en RDC", a précisé dans une déclaration le porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères, Romain Nadal.Le ministre français "a rappelé l'attachement de la France à la liberté de la presse et de l'information", a-t-il précisé.
Kinshasa a temporairement coupé le signal de Radio France Internationale pour protester contre son traitement de la situation post-électorale dans le pays, où Joseph Kabila a été proclamé élu en dépit d'importants dysfonctionnements et cas de fraudes dénoncés par des observateurs.Une réélection contestée par l'opposant Etienne Tshisekedi, qui s'est lui-même autoproclamé "président élu".
Cette coupure, qui devait durer au moins jusqu'à mardi, perdurait jeudi.
De juillet 2009 à octobre 2010, Kinshasa avait totalement coupé RFI, accusée de "démoraliser" l'armée.
Romain Nadal a aussi indiqué qu'à la suite de la récente agression à Paris du président du Sénat congolais, Léon Kengo Wa Dondo, Henri de Raincourt "avait exprimé (les) regrets" de la France et "confirmé au ministre congolais qu'une enquête était en cours et que tout était mis en oeuvre pour que les responsables de l'attaque soient identifiés et jugés".
La République Démocratique du Congo fait partie des 14 pays prioritaires de l'aide publique au développement de la France.
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