Sollicitées par l'AFP, les autorités sénégalaises n'ont pas indiqué si elles pensent que ces jeunes femmes sont destinées à des réseaux de prostitution ou si elles devaient être employées comme domestiques.L'enquête "a permis d'établir les faits de trafic de migrants", a simplement indiqué la gendarmerie dans un communiqué."C'est un réseau avec sûrement des ramifications en Sierra-Leone", a précisé à l'AFP un responsable de la gendarmerie, selon qui les jeunes femmes étaient toujours aux mains de la gendarmerie mercredi.Deux dirigeants présumés du réseau ont dans un premier temps été arrêtés le 5 juin au Sénégal, selon ce responsable s'exprimant sous le couvert de l'anonymat.Au bout d'une "surveillance très discrète de 20 jours", "87 ressortissantes sierra-léonaises en instance de départ pour les pays du Moyen-Orient" ont ensuite été interpellées lundi à la Médina, quartier populaire proche du centre de Dakar et dans sa banlieue, selon le communiqué de la gendarmerie.Les jeunes femmes, dont l'âge n'a pas été précisé, étaient arrivées au Sénégal "par voie routière, en transitant par la Guinée", soit un trajet de plus de 1.300 km, "moyennant des sommes variant entre 350.000 et 400.000 francs CFA (de 525 à 600 euros), selon la même source."Une fois au Sénégal, les malfaiteurs organisaient le voyage par petit groupe vers les pays du Moyen-Orient grâce à des complicités locales", a également indiqué la gendarmerie sénégalaise.
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