Le ministère du Pétrole est confié à Aziza Albachir, ancienne directrice générale adjointe de la Société des hydrocarbures du Tchad (SHT), société étatique supervisant la production et la commercialisation du brut tchadien.Le Tchad, où près de 40% de la population vit sous le seuil de pauvreté, est devenu un pays pétrolier en 2003, alors que son économie reposait essentiellement sur l'agriculture avant cette date.Comme tous les pays producteurs, il a été victime de la chute brutale des cours du brut en 2014 qui ont conduit à une forte récession et à d'importantes répercussions sociales.En 2018, le secteur pétrolier tchadien a été pointé du doigt pour son manque de transparence par l'ONG Swissaid.L'ONG dénoncait "l'opacité de SHT, une structure qui ne publie pas ses comptes et n'est soumise à aucun audit externe".A l'époque, la STH avait apporté un démenti à l'AFP, indiquant que la société étatique publiait ses comptes sur l'internet.Par ailleurs, le ministère des Nouvelles technologies de l'information et de la communication a été confié lundi à Idriss Bachar.Avant sa nomination, il était directeur général de l'Ecole nationale des technologies de l'information et de la communication. Le 11 janvier, les deux titulaires de ces postes avaient été limogés par décret présidentiel qui n'en précisait pas les raisons.Des sources internes au ministère du Pétrole avaient indiqué à l'AFP qu'il était reproché au ministre limogé, Michel Boukar, d'avoir vendu un bloc de pétrole à deux entreprises différentes, une chinoise et une taiwanaise.
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