Le chef du principal parti d'opposition, Jean-Pierre Fabre, a été désigné principal candidat de l'opposition togolaise à l'élection présidentielle de 2015.
Jean-Pierre Fabre, 62 ans, chef de l'Alliance nationale pour le changement (ANC), a été choisi vendredi soir au cours d'un meeting rassemblant huit des douze partis de l'opposition.
"Le chemin parcouru a été difficile.C'est un grand pas, un pas positif résolu vers la libération de notre pays en 2015", a-t-il déclaré.
M. Fabre n'a toutefois pas réussi à faire l'unanimité au sein de l'opposition.Quatre de ses douze partis ont refusé de participer aux discussions qui ont mené à la désignation de celui qui avait déjà été candidat malheureux à la présidentielle de 2010 face au président actuel, Faure Gnassingbé.
M. Fabre, 62 ans, est le troisième candidat de l'opposition à ce scrutin, dont la date précise n'est pas encore connue.
Début août, l'homme d'affaires Alberto Olympio, neveu de l'ex-opposant Gilchrist Olympio, avait été investi par sa formation politique, le Parti des Togolais.
Faure Gnassingbé n'a pas encore annoncé s'il allait se présenter à à l'élection présidentielle, mais il est probable qu'il cherche à briguer un troisième mandat, d'autant que l'actuelle Constitution l'y autorise.
Les huit partis d'opposition qui ont choisi M. Favre sont réunis sous le nom de Combat pour l'alternance politique en 2015 (CAP 2015).
"Nous allons oeuvrer pour une bonne cohésion au sein du groupe, afin de mobiliser la population pour arracher les réformes politiques", a assuré Jean-Pierre Fabre.
Plusieurs voix se sont élevées, dont celles des Eglises et de l'Union européenne, pour demander la mise en place de réformes politiques avant le scrutin présidentiel.
Porté au pouvoir par l'armée à la mort de son père, le général Gnassingbé Eyadéma qui a gouverné le pays d'une main de fer pendant 38 ans, Faure Gnassingbé a remporté en 2005 et 2010 des scrutins présidentiels dont les résultats ont été contestés par l'opposition.
Un projet de loi prévoyant des réformes constitutionnelles réclamées de longue date par l'opposition, dont l'élection du Président au suffrage universel à deux tours (contre un tour actuellement), pour deux mandats de 5 ans au maximum, a été rejeté le 30 juin par l'Assemblée nationale.
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