Les chefs de trois formations politiques en Tunisie ont annoncé mercredi à la presse la fusion de leurs partis afin de "préparer l'alternance du pouvoir lors des prochaines élections".
"La fusion des trois partis vise à préparer l'alternance du pouvoir comme étant une base importante de tout régime républicain et afin d'être présent dans les prochaines échéances politiques", a précisé Ahmed Néjib Chebbi, chef historique du Parti démocrate progressiste (PDP).
Outre le PDP de centre-gauche, cette fusion réunit le Parti républicain et Afek Tounes (libéral), fondés après la révolution du 14 janvier qui a chassé l'ancien président tunisien Ben Ali du pouvoir à la suite d'un soulèvement populaire.
"Cette fusion est ouverte à toutes les forces démocratiques et les personnalités tunisiennes partageant les même valeurs", a ajouté M. Chebbi.
Les trois partis ont annoncé également l'organisation d'un congrès prévu à la mi-mars pour l'annonce du nom du "parti unifié", son statut et son règlement intérieur.
Le PDP, qui était donné par les sondages en seconde position pour le scrutin historique du 23 octobre 2011, a pris acte de sa défaite et s'est rangé dans le camp de l'opposition à la majorité conduite par les islamistes d'Ennahda au sein du l'Assemblée nationale constituante tunisienne où il dispose de 16 sièges.
La constituante dominée par Ennahda (89 élus d'un total de 217) et ses deux partenaires de gauche, le Congrès pour la république (CPR, 29 sièges) et Ettakatol (20 sièges), a pour mandat de rédiger une nouvelle Constitution, la deuxième en Tunisie depuis l'indépendance en 1956.
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