"C'est une machine sportive, comme vous pouvez le constater. On reste assis et on fait le travail en pédalant", a expliqué à l'AFP le jeune homme lors du premier Salon des jeunes inventeurs et des innovations techniques qui s'est tenu cette semaine dans la capitale de l'ancienne colonie portugaise.Une brassée de noix de cajou, dont la production représente 85% des recettes d'exportation du pays, est déversée dans un entonnoir placé devant le guidon de Ricardo. Les solides coques sont brisées par un mécanisme entrainé à la force des mollets et sont récupérées dans un bac placé sous le vélo.L'investissement est modeste, alors que les machines électriques, fabriquées notamment en Chine, coûtent plusieurs milliers d'euros.Ce premier salon, que les organisateurs espèrent pérenniser, est organisé avec le soutien financier de l'Organisation africaine de propreté intellectuelle (OAPI), en collaboration avec le ministère du Commerce et de l'Industrie. Il s'est tenu sous les hangars et dans la cour où est généralement organisé le marché de Noël.Le vélo a inspiré d'autres inventeurs, dont Malam José, qui a monté des roues de brouettes sur des cycles, "plus résistantes" et mieux adaptées au mauvais état des routes en Guinée-Bissau.
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