"La situation est désespérée à la fois pour ceux qui sont piégés dans les zones touchées par le conflit, avec à peine de quoi survivre, et pour ceux qui sont déplacés à travers la province et au-delà", a déclaré la Haute-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Michelle Bachelet, dans un communiqué."Ceux qui sont restés sur place ont été privés des produits de première nécessité et risquent d'être tués, abusés sexuellement, kidnappés ou recrutés de force par des groupes armés. Ceux qui fuient risquent leur vie", a-t-elle déploré.Les jihadistes, qui ont prêté allégeance au groupe Etat islamique (EI), sont actifs depuis trois ans dans la région de Cabo Delgado. Ils attaquent les villages pour y semer la terreur et tenter d'y implanter un califat.Les attaques, notamment le meurtre de civils et les affrontements violents avec les forces de sécurité à différents endroits de la province de Cabo Delgado, se sont multipliées ces dernières semaines.L'ONU juge la situation des droits de l'Homme "de plus en plus alarmante".Des dizaines de personnes seraient mortes et des centaines auraient été forcées de fuir leurs maisons, selon le bureau de la Haute-Commissaire. Plus de 350.000 personnes ont été déplacées en raison de la violence dans cette région au cours des trois dernières années, selon l'ONU.Depuis le 16 octobre seulement, plus de 14.000 personnes ont fui par la mer. Au moins un bateau a chaviré, ce qui aurait fait une quarantaine de morts, dont des enfants, toujours selon l'ONU.Le Haut-Commissariat craint que des milliers d'autres personnes soient prises au piège dans les zones de conflit, beaucoup se cachant pendant des jours.
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