"La situation est certes grave, mais elle est contrôlée", a déclaré au cours d'une conférence de presse le président, qui a jugé qu'il "fallait absolument évacuer la ville", en référence à l'évacuation soudaine ordonnée jeudi dernier, alors "qu'on ne sait toujours pas ce qu'il peut se passer"."Il y a une coulée souterraine de lave qui peut surgir à tout moment n'importe où dans la ville", a-t-il rappelé, "déconseillant vivement de rentrer à Goma"."La lave n'est plus dans le cratère, mais le volcan reste actif, il faut donc rester méfiant et c'est pour ça que nous ne voulons pas précipiter les choses en faisant revenir les populations"."Nous avons le contrôle de la situation", a réaffirmé M. Tshisekedi. "Les déplacés sont partis suite à une situation inédite: l'éruption elle-même n'a été prévue par aucun observatoire au monde (...), personne n'a vu venir cela, ça arrive"."La coulée de lave souterraine a ouvert la porte à plusieurs hypothèses, toutes mettaient en danger la vie de nos compatriotes de Goma, il fallait absolument qu'ils évacuent la ville", a-t-il encore justifié.Et d'avancer: "je préfère avoir à prendre en charge des populations déplacées, plutôt quelles soient décimés par une catastrophe naturelle".
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