La police kényane a offert dimanche une récompense de 500.000 shillings (environ 4.300 euros) en échange d'informations sur les propriétaires d'une voiture qui aurait servi au commando islamiste qui a attaqué le centre commercial Westgate à Nairobi fin septembre.
La voiture, immatriculée KAS 575X, contenait des explosifs, a précisé la police.
Selon le chef de la police anti-terroriste, Boniface Mwaniki, ses propriétaires ont été identifiés sous les noms d'Abdikadir Haret Mohammed, un Kényan également connu sous le nom de Mohamed Hussein, et Adab Dheq, un Somalien encore appelé Hussein Abdi Ali ou Abdulahi Dugon Subow.
"Toute information qui nous sera communiquée sera traitée confidentiellement" et récompensée, a-t-il ajouté.
"La voiture contenait des explosifs et nous recherchons ses propriétaires", a-t-il poursuivi.Les deux personnes en question auraient acheté le véhicule d'occasion début septembre.
L'attaque du Westgate, qui a été revendiquée par les insurgés islamistes somaliens shebab, a fait au moins 67 morts et 39 disparus.
Les enquêteurs kényans et étrangers venus les aider passent encore au peigne fin le bâtiment, dont une partie s'est écroulé pendant l'attaque.Ils sont à la recherche d'indices ou d'éventuels cadavres encore coincés sous les décombres.
Sur la base d'images de surveillance, les autorités kényanes ont revu à la baisse le nombre estimé des membres du commando: Nairobi parlait initialement de 10 à 15 islamistes.Le chef de la police kényane, David Kimaiyo, a indiqué samedi que les agresseurs étaient en réalité certainement plutôt entre quatre et six.
A la fin de l'attaque, le président kényan, Uhuru Kenyatta, avait lui-même annoncé la mort de cinq assaillants dans les affrontements avec les forces de l'ordre.
La police kényane dit avoir identifié quatre agresseurs : il s'agirait de trois Somaliens - Abu Baraal Al Sudani, Khatab Ali Khane et une personne présentée sous le seul nom de Umayr - et un Kényan d'origine somalienne, Omar Nabhan.
L'attaque du Westgate, qui a duré plusieurs jours à partir du 21 septembre, est le pire attentat perpétré sur le sol kényan depuis celui contre l'ambassade américaine de Nairobi en 1998, qui avait fait plus de 200 morts.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.