La collègue encadrante qui s'est évanouie est décédée mercredi, d'autres présentent des symptômes. L'inquiétude flambe aussi. Jeudi la grève a été décidée à l'hôpital Sally Mugabe dans la capitale Harare.Mardi, le pays en plein marasme économique a enregistré son plus grand nombre de morts en un seul jour, soit 34, créant un sentiment de panique parmi les nombreux Zimbabwéens qui ont à peine les moyens de se soigner. Les chiffres officiels de contaminations restent relativement faibles, surtout si l'on compare au voisin sud-africain, mais les structures de santé du pays sont complètement saturées, a confirmé le gouvernement."On exige des équipements. Nous sommes sans défense face au virus. Les autorités nous en promettent, on attend", dit Enock Dongo, président de l'Association des infirmiers (ZINA). "Nous voulons juste du matériel pour nous protéger. Une infirmière qui meurt ne se remplace pas dès le lendemain. C'est trois ans de formation", rappelle-t-il.Selon lui, les infirmiers symptomatiques cette semaine n'ont pas été isolés mais sont retournés dans leurs quartiers, en transport public, avec la vague promesse de pouvoir être testés lundi. "On reçoit des masques, mais pas de visière, blouse, lunettes et autres équipements indispensables", dit un autre responsable du syndicat qui tient à rester anonyme.Jeudi soir, le pays, qui a décrété la semaine dernière un confinement strict, comptait 18.675 cas confirmés et 446 morts.
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