Placé une nouvelle fois dans une prison à haute sécurité le 8 janvier, Chin'ono avait accusé sur Twitter la police d'avoir battu un bébé à mort. La police zimbabwéenne avait déclaré que le bébé en question n'était pas mort.Le journaliste, lauréat de plusieurs prix, avait été inculpé de publication de fausses informations. Il s'était défendu en dénonçant l'utilisation d'une loi "inconstitutionnelle", selon lui utilisée pour l'inculper.Libéré sous caution, Hopewell Chin'ono va devoir remettre son passeport et les titres de propriété de sa maison à Harare. Assigné à résidence, il doit se présenter au commissariat deux fois par semaine. Le tribunal lui interdit aussi d'utiliser son compte Twitter pour "inciter à manifester", tant qu'il n'a pas été jugé.Il avait été arrêté une première fois en juillet après avoir appelé à une manifestation contre la corruption au sein du gouvernement.La tolérance du président Emmerson Mnangagwa à l'égard des dissidents n'a cessé de rétrécir depuis qu'il est arrivé au pouvoir en 2017, après l'éviction de l'autocrate Robert Mugabe.
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