Le 3 mai 1990, le président Félix Houphouet-Boigny autorise l'existence de partis
politiques d'opposition. Le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) a
animé, sans partage, la vie politique ivoirienne jusqu’en 1990.
Le retour du multipartisme est donc une victoire pour les partis
politiques d'opposition, notamment de gauche, qui sortent de la
clandestinité. Le multipartisme, qui aurait dû offrir des alternatives de solutions
aux problèmes des populations, va être la source d’une profonde
fracture sociale et politique en Côte d'Ivoire, selon plusieurs observateurs locaux.