Vivre libre ou mourir (1980), Rue Case-Nègres (1983), Sucre amer (1998), 1802, l'épopée guadeloupéenne (2006), Passage du milieu (2000), Les Caprices d'un fleuve (1996), ou encore la comédie Case départ (2011), etc. Les films abordant l'esclavage, produits et réalisés en France, se comptent sur les doigts d'une main.
Le drame historique Ni chaînes, ni maîtres, qui sort au cinéma ce mercredi 18 septembre en France, vient s'ajouter à cette liste. Le film transporte le spectateur en 1759, sur l'Isle de France (l'actuelle île Maurice), alors colonie française.
Le spectateur suit les aventures de Massamba et de sa fille Mati, tous deux esclaves dans une plantation de canne à sucre. L'histoire bascule lorsque Mati décide de s'enfuir, et qu'une chasseuse d'esclaves impitoyable, Mme la Victoire – qui a réellement existé – est engagée pour la retrouver.
Massamba n'a alors plus d'autre choix : il doit à son tour s'échapper de la plantation et devenir un marron. "L'esclavage est, depuis mon adolescence, quelque chose qui me hante. J'ai voulu faire un film qui n'est pas sur l'esclavage mais sur le marronnage", confie le réalisateur Simon Moutaïrou.
Le marronnage désigne la fuite des esclaves des plantations ou d'autres lieux de servitude pour échapper à leur condition. Ce terme est principalement utilisé dans le contexte de l'esclavage dans les Amériques, notamment aux Antilles, en Amérique latine, et dans certaines régions des États-Unis. "Quand j'ai découvert le marronage, quand j'ai découvert l'épopée de ces hommes, de ces femmes qui ont brisé leurs chaînes et se sont enfuis des plantations [...] ça m'a rempli de fierté", déclare le réalisateur.
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