Issue d’une famille d’artistes, Selbe Diouf, que l’on appelle Sister LB débute sa carrière d’artiste rappeuse en 2003 à Thiaroye-sur-Mer. Le rap était pour elle une évidence, mais s’il est difficile d’être une rappeuse au Sénégal «La culture urbaine n’est pas trop bien accueillie au Sénégal. On pense que le rap, c’est que pour les bandits, les gens qui fument, qui n’ont pas d’avenir. Mais on a su montrer quand même que : oui c’est possible de faire du rap», déclare-t-elle.
Depuis 2003, Sister LB pose son flow engagé en wolof sur toutes les scènes et concours de Hip Hop sénégalais. Le rap de l’artiste s’accompagne aussi d’instruments traditionnels. Elle mêle, en effet, rap et tradition de son pays “Je mixe le hip-hop à la tradition, je suis d’ethnie sérère, je mixe avec des instruments de mon ethnie, etc…Je ne dirai pas que je fais typiquement du rap, j’essaie en tout cas de toucher un public diffèrent de celui qui n’écoute que de la musique urbaine», ajoute-t-elle.
La plupart des productions musicales de l’artiste sont basées sur les causes des enfants, les femmes et la société. Avant d’être artiste, Sister LB est une femme engagée «Au Sénégal, faire du hip-hop, c’est être engagé et je suis engagée pour les femmes, du coup c’était vraiment la voix à prendre pour amplifier les causes que je défends. On parle beaucoup de thématiques qui sont un peu risquées : la corruption, l’immigration, la femme, le rôle de la femme », affirme t-elle.
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