La guerre que se livrent les Forces de soutien rapide (FSR) à l'armée soudanaise - qui dirige de facto le pays - a fait de nouvelles victimes au Soudan. Mardi 22 octobre, des secouristes bénévoles affirment que 20 personnes, dont quatre enfants, ont été tuées lors d'un raid aérien à Khartoum, la capitale. Selon eux, l'attaque a été menée par l'armée, menée par le général Abdel Fattah al-Burhane. Les secouristes ont trouvé "vingt corps carbonisés", selon le réseau de "Cellules d'intervention d'urgence" du quartier de South Belt, dirigé par des jeunes. Toujours selon eux, le raid a fait 27 blessés, dont des femmes et des enfants.
Troisième raid meurtrier en 10 jours
Dimanche 20 octobre, une autre frappe aérienne, orchestrée par l'armée sur une mosqué de la ville de Wad Madani, dans le centre du pays, a fait au moins 31 morts, selon un groupe local prodémocratie. Samedi 12 octobre, un autre raid aérien avait 23 victimes.
L'armée comme les FSR du général Mohamed Hamdane Daglo sont accusés de crimes de guerre. Le conflit, débuté en avril 2023, a déjà fait des dizaines de milliers de morts et provoqué le déplacement de plus de 10 millions de personnes.
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