Partenariat et investissements : la France et le Maroc veulent écrire un “nouveau chapitre” de leur relation, comme indiqué lundi 28 octobre par l'Élysée. Invité par le roi Mohammed VI, au Maroc, le président Emmanuel Macron et sa délégation sont jusqu’au mercredi 30 octobre en visite d’État. Leur première rencontre du lundi 28 octobre a déjà mené à de nombreux accords liés à l'économie et au développement.
Paris et Rabat veulent créer “un partenariat d’exception renforcé”, tout en poursuivant leurs efforts pour consolider leur relation. Ils désirent “l'approfondir” et la “moderniser”. Travailler ensemble afin de développer l’économie, la “cohésion sociale” et leur autonomie stratégique.
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Des contrats signés pour 10 milliards d'euros
Leur objectif est de renforcer de multiples secteurs comme la mobilité urbaine, la coopération culturelle, l’immigration ou encore la transition énergétique. Des contrats et des accords d’investissement ont été signés. Le montant atteindra “jusqu’à 10 milliards d’euros” selon la présidence française.
De plus, les entreprises françaises Alstom et Egis participeront au deuxième tronçon de la ligne à grande vitesse (LGV) Tanger-Marrakech. Le géant français de l’énergie, TotalEnergies, a signé un accord pour le développement de la filière hydrogène “verte” au Maroc.
Engie et l’Office chérifien des phosphates ont, de leur côté, signé un accord de « partenariat dans la transition énergétique ». L’Agence française de développement va aussi aider la filière marocaine des phosphates à décarboner sa chaîne d’exploitation en accordant un prêt de 350 millions d’euros.
Enfin, EDF a également signé un protocole d’accord portant sur l’extension du parc éolien de Taza.
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