Les mutilations génitales féminines
Les mutilations génitales féminines
Invités : Aminata SINON, coordinatrice de projets /Prévention/Insertion Professionnelle/Formation au sein de l'association IKAMBERE
Alissata NDIAYE, présidente de la Fédération nationale GAMS
Aminata DANGO, présidente de l’association DJAMMA-DJIGUI
( Toutes ces associations sont engagées dans la lutte contre les mutilations génitales féminines )
Le 6 février, c'est la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines. Les mutilations génitales féminines (MGF) recouvrent l'ensemble des interventions qui consistent à altérer ou à léser les organes génitaux de la femme pour des raisons non médicales. Elles sont considérées au niveau international comme étant une violation des droits humains des femmes et des filles, notamment de leurs droits à la santé, à la sécurité et à l'intégrité physique, ainsi que de leur droit à la vie lorsque ces pratiques ont des conséquences mortelles.
D'après l'ONU....Au moins 200 millions de filles et de femmes de 15 à 49 ans ont subi des mutilations sexuelles dans 30 pays qui disposent de données représentatives sur le sujet.
Dans la plupart de ces pays, les filles ont le plus souvent été excisées avant l’âge de 5 ans. Les mutilations sexuelles féminines sont un crime. En France elles sont interdites par la loi, même si ces mutilations sont commises à l'étranger.
Quelle est la situation aujourd'hui en France et en Afrique ? Comment aider les femmes victimes d'excision à se reconstruire ?