Les paroles de cette chanson au refrain lancinant, sortie en 1967 et devenue un des symboles de la lutte de libération sud-africaine, ont été revisitées pour encourager la distance sociale et les règles d'hygiène, comme se laver régulièrement les mains.
Autrefois surnommée la chanson la plus joyeusement provocante au monde, elle a été réenregistrée, a indiqué l'UNICEF, "pour diffuser des informations et de l'espoir au temps du coronovirus".
L'artiste béninoise, Angelique Kidjo, qui a eu pour mentor Miriam Makeba, chante cette nouvelle version, a précisé l'UNICEF dans un communiqué.
"Pata Pata" signifie "touche touche" dans plusieurs langues sud-africaines. Des couplets de la version modifiée de la chanson s'élèvent en musique pour dire désormais: "En cette époque de coronavirus, ce n'est pas le temps du toucher... Tout le monde peut aider à combattre Covid-19.
Restez à la maison et attendez... Ce n'est pas du pata-pata ... Nous devons garder nos mains propres".L'original de la chanson a été l'un des plus grands succès de Miriam Makeba.Connue affectueusement sous le nom de "Mama Africa", elle est décédée à l'âge de 76 ans en novembre 2008, après un concert en Italie.Elle avait remporté un Grammy Award du meilleur enregistrement folklorique avec le chanteur américain Harry Belafonte en 1965.
Mais sa musique avait été interdite dans son pays natal après une apparition dans un film anti-apartheid. Angélique Kidjo a déclaré que la chanson lui rappelait un ami, le vétéran de l'Afro-Jazz Manu Dibango, décédé fin mars avoir contracté le coronavirus.
"Manu m'a inspirée. Miriam m'a inspirée. Et Pata Pata m'a donné de l'espoir", a déclaré Angélique Kidjo dans un communiqué. "Pata Pata a toujours été là pour le peuple dans une période de lutte. J'espère que (cette chanson) va aider de nouveau", a-t-elle ajouté.
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