Sénégal. La Biennale de Dakar de retour pour une 15e édition
Dédiée à la mise en avant des artistes contemporains du continent africain et de la diaspora, la Biennale de Dakar a fait son retour jeudi 7 novembre. La thématique de l'événement est intitulée cette année "The Wake, l'éveil, le sillage, xàll wi" ("Le sillage" en wolof). Deux pays sont également à l'honneur : les États-Unis et le Cap-Vert.
Le président du Sénégal Bassirou Diomaye Faye
Crédit : Bassirou Diomaye Faye (Twitter)
8 novembre 2024 à 17h44 par Keisha MOUGANI
Près de 400.000 visiteurs sont attendus pour la 15e Biennale de Dakar, qui se tient jusqu'au 7 décembre et qui a ouvert ses portes ce jeudi 7 novembre. Lors de l'événement ils retrouveront les œuvres d'artistes contemporains du continent et de la diaspora, à travers des centaines de manifestations culturelles dans le "in" et le "off" alliant la peinture, la sculpture, des installations sonores et musicales, des performances et des débats.
Une inauguration en présence du président Bassirou Diomaye Faye
"Je voudrais exprimer toute ma satisfaction et le plaisir que j'éprouve de retrouver en ce jour la grande famille de la culture à l'occasion de l'ouverture officielle de la 15e édition de l'art africain contemporain. Pendant un mois, Dakar et le Sénégal seront au coeur d'un rayonnement artistique intense", a déclaré le président Bassirou Diomaye Faye.
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— Dak'Art Biennale (@Dak_Artbiennale) November 8, 2024
Il a ensuite remis le Grand Prix de la Biennale à la graphiste martiniquaise Agnès Brézéphin, créatrice d'une police de caractère typographique dédiée à l'alphabet créole et nommée le "Coolie".
Une des principales manifestations d'art contemporain sur le continent africain
Instituée par l’État du Sénégal depuis 1989 avec une première édition dédiée à la littérature en 1990, la biennale de Dakar est exclusivement dédiée à l'art contemporain à partir de 1996. L'événement est l'héritage d'autres manifestations qui lui ont précédé : le premier Festival mondial des arts nègres (Dakar, 1966), celui de 1977 à Lagos, au Nigéria.
Il est également le fruit de plusieurs réflexions portées des intellectuels africains et de la diaspora qui sont réunies dans le manifeste culturel panafricain (Alger, 1969), la conférence intergouvernementale sur les politiques culturelles en Afrique (Accra, 1975) ou encore la charte culturelle de l’Afrique (Port-Louis,1976).